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Crazy Horse (cheval fou) dit Tashunka Witko en indien est né
vers 1842 d'un père Oglalas et d'une mère Minneconju dans la région de rapid Creek dans le dakota.
Selon certaine légende il serait né près de la colline nue dans le site sacré des black hills.
A sa naissance il avait les cheveux bouclés et la peau très claire ce qui lui valu d'ailleurs de porter pendant son
enfance le nom de Curly Hair ce qui veut dire cheveux bouclés.
Dès son plus jeune age, Crazy Horse avait une haine contre les blancs.
Ce sentiment est venu par la découverte d'un camp situé près de Ash Hollow dans le Nebraska ou l'armée américaine avait
massacré toute la tribu en 1855.
Peu après qu'il est vu ce massacre, il eut une vision :
Un guerrier à cheval émerger d'un lac. Cheval et cavalier flottait dans les airs. Le visage de l'homme ne portait
aucune peinture de guerre, il avait cependant une petite pierre brune attachée derrière une de ses oreilles. Il avait aussi une plume d'aigle piquée dans ses cheveux. L'homme s'adressa à
Crazy Horse dans un langage inconnu. Il lui demanda d'enduire son poney de poussière, poussière dont il couvrirait lui-même son corps et ses cheveux avant les combats. Ceci le protégerait des
balles et des flèches. Le cavalier fantôme flottait haut dans les airs, hors d'atteinte des flèches et les balles. Lorsque son propre peuple essayait de l'attraper, le cavalier se libérait à
chaque fois. Un orage éclata, un éclair frappa la joue de l'homme et son corps fut criblé par la grêle. Quand l'orage s'apaisa, son peuple le rattrapa et l'agrippa.
La vision terminée Crazy Horse alla voir son père en lui racontant ce qu'il venait de voir.
Son père lui répondit que le guerrier qu'il avait vu c'était lui et que cela signifiait qu'il deviendrait un
grand guerrier mais ne mourrait jamais au combat.
En effet, il devint un très grand guerrier avec toute les qualités : Une grande force de
caractère, un grand dévouement à la cause de son peuple et un courage incomparable.
Dès l'age de 13 ans il vola un cheval à un indien Crow et conduisit sa première guerre alors qu'il n'avait que 20
ans.
Il était toujours le premier à mener l'attaque et toujours le dernier à battre en retraite. Une légende dit qu'il pouvait
galoper devant des rangés de soldats qui lui tiraient dessus.
Il faisait trois passages sans qu'aucune balle ne l'atteigne puis il appelait ses guerriers en leur disant « vous
voyez, je ne suis pas blessé et ils ne m'ont pas abattu, alors nous allons charger ».
Il combattit avec les plus grands chefs Lakotas, d'abord au coté de Red Cloud en français Nuage Rouge puis plus tard au
coté de Sitting Bull en français taureau assis.
Vers la fin de 1850 Curly Hair devint Crazy
Horse.
D' après la légende il obtint son nom après avoir combattu deux guerriers Arapahos qui vinrent le
défier.
Il tua les deux hommes mais au moment de descendre de son cheval pour récupérer leur scalp celui-ci
prit peur et s'enfuit. Alors la légende raconte qu'il dut rentrer à pied pendant que des flèches passaient au-dessus de sa tête, mais il avait réussi à récupérer leur scalp et les portat
fièrement à la main.
Afin de célébrer la bravoure de Crazy Horse sont père organisa une grande cérémonie où il lui
offrit son propre nom CRAZY HORSE.
En 1865 il fut choisi, pour devenir l'un des chefs de la tribu
Sioux Oglalas.
Dès 1866 Crazy Horse participa à la guerre que nuage rouge entreprit contre les blancs.
Le 21 décembre de la même année, il anéantit à la tête de ses guerriers un détachement de 80 hommes sous le commandement
du capitaine Fetterman au Fort Phil Kearney.
Vers 1872 il devint le chef de guerre de la tribu Sioux Oglalas. En août 1872 il partit avec Sitting
Bull mener une attaque contre un groupe de 44 soldats qui escortait une équipe de topographes de la société des chemins de fer de la Northern Pacific. Il chargea l'ennemi malgré les balles
qui sifflaient autour de lui. Son cheval fut tué et une nouvelle fois il dut rentrer à pied.
En juin 1876 il rejoint comme beaucoup de Sioux et de Cheyenne,
le campement du chef Sitting Bull. Les troupes américaines furent très nombreuses près de trois colonnes de soldats pour forcer les amérindiens à regagner leur réserve mais les troupes durent
battre en retraite.
Le 17 juin Crazy Horse prend la tête d'un groupe de guerrier de sa tribu et de Cheyenne contre les 1260 soldats et ennemis
crow.
La bataille se déroula près de Rosebud River.
Crazy Horse espérait pourvoir attaquer le 1er mais ses guerriers furent découverts par les éclaireurs
Crow.
Le général Crook espérait tirer avantage de cette avance mais Crazy Horse réussit à repousser les troupes de soldat et des
guerriers Crow.
La bataille avait coûté la vie à 9 soldats et 20 indiens, elle avait aussi fait 23 blessés.
Puis il se décida à rejoindre Sitting Bull le 25 juin afin réunir leur force et remporter la célèbre bataille de
Little Big Horn contre le 7eme régiment de cavalerie du Général Custer.
Le général Custer ordonna à ses soldats d'attaquer le camps malgré l'infériorité de ces troupes. Dès le début de
l'attaque, Crazy Horse et ses guerriers se portèrent à la rencontre des soldats. La bataille fut de très courte durée. Le général Custer perdit la vie, certain ses
soldats ont préféré se suicider plutôt que de tomber dans les mains des indiens.
Malheureusement l'année 1877 fut désastreuse pour les
amérindiens.
L'armée américaine voulut venger du général Custer à tout prix. Ils ne cessèrent de les pourchasser.
Les soldats étaient supérieurs en nombres et en armes et ne laissèrent aucun répit aux sioux et aux cheyennes ce qui
obligea le chef Sitting Bull, Crazy Horse et ses guerriers à partir vers le Canada.
Au printemps 1877 à bout de force Crazy Horse et sa tribu durent se rendre et c'est la tête haute qu'il prit le chemin de
la Réserve avec près de 300 familles sioux soit environ deux milles hommes, femmes et enfants.
Pour éviter que la présence de ce grand chef ne trouble leur reddition, l'armée décida de l'enfermer dans une
cellule.
Il fut lâchement assassiné, le 7 septembre 1877 par une sentinelle qui prétendit qu'il avait cherché à
fuir.
La nuit même après avoir prononcé ces paroles : "Mon père, je suis mortellement blessé, que l'on fasse savoir aux
miens qu'il est inutile de compter sur moi plus longtemps". Quelques temps avant il avait perdu sa femme et sa fille mortes de tuberculose.
Crazy Horse fut conduit à sa dernière demeure par quelques
amis et, aujourd'hui encore, seuls quelques initiés savent où il est enterré.
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GERONIMO
Il n'était pas un chef mais un homme médecin hautement respecté par tous les chefs apaches. Sa bravoure et son courage durant les batailles l'élevèrent en tant que chef
de guerre.
Il a appris de son père à être guerrier et de sa mère comment vivre de la terre. Ils lui ont aussi
appris comment survivre dans les déserts et dans les montagnes.
Il avait très vite compris que si les indiens se regroupaient, ils
avaient une chance contre les envahisseurs. Grâce à leur connaissance du pays, de leur courage et leur intelligence au
combat.
Il avait un grand pouvoir. On dit qu'il pouvait prédire
comment allait se dérouler l'expédition et on ne si engageait que si son oracle était bon. Ceux-ci ajouté à sa force et sa détermination cela lui donnait un grand pouvoir et une grande
affluence sur son clan.
Dès l'age de 17 ans il participe à des attaques contre les colons mexicains et américains au nouveau
Mexique.
En 1858 il partit avec quelques guerriers se réapprovisionner
dans un village du Mexique. Il laissa les femmes et les enfants à la charge des anciens dans les montagnes car il redoutait une attaque. Malheureusement la tribu fut surprise par l'armée
mexicaine,ils furent tous massacrés. Lorsqu'il revint il trouva sa femme, sa mère et ses trois enfants morts.
Le 30 Septembre 1859 le jour de la saint Jérome (Géronimo, en
espagnol), il vengea sa famille en massacrant un grand nombre de mexicains. Ils criaient et invoquaient Saint Jerôme pour leur défense. En
entendant ces mots il eut l'idée alors de prendre le nom de GERONIMO.
Octobre 1860 il participa avec le chef Mangas Coloradas à la bataille appelée « apache Pass ».
Malheureusement le chef Mangas Coloradas fut gravement blessé. Geronimo l'emmènera se faire soigner par un mexicain et le chef Mangas
Coloradas survécu.
Malgré leur victoire les apaches décidèrent de se rendre sur
les conseils d'un trappeur qu'ils tenaient en estime et qui leur avait rapporté qu'ils seraient traités en guerrier et pourraient vivre en
paix.
Cependant, les militaires ne tinrent pas leur promesse et les envoyèrent dans la réserve aride de
San Carlos.
En 1876 Il fut déporté avec les apaches du Rio dans la réserve de san carlos.
Malheureusement cette terre était aride et
désertique.
Vers 1878 Il prit la fuite avec quelques guerriers et se
réfugia au Mexique.
En 1882 il fut retrouvé par les indiens à la solde du
gouvernement américain et une poursuite commença. Il décida de se rendre pour rejoindre son peuple qu'il aimait tant.
Vers 1885 il n'en peut plus d'être dans cette réserve aride et hostile mais ce qui le poussa vraiment à partir ce fut
l'arrestation brutale du guerrier Ka-ya-ten-nae. Il partira avec 35 hommes et 109 femmes et enfants. Il y a alors plus de 5 000 hommes
(soldats, miliciens et éclaireurs indiens) à sa poursuite.
Le 25 mars 1886 le général Crook le
força à se rendre ce qu'il fit, mais il s'échappa a nouveau avec les 35 guerriers et les 109 femmes et enfants pendant le transfert vers la Floride.
Il prit cette décision car il refusa de signer un traité envoyant sa tribu vers la
Floride.
Il fut pourchassé par un très grand nombre de soldats et
d'éclaireurs indiens. C'est le général Nelson A. Miles qui était chargé de le retrouver.
Geronimo réussi às leur échapper pendant 5 mois en se servant
des connaissance apaches (mobilité, connaissance du terrain et de la survie dans les milieux difficiles). Mais les recherches étaient sans relâche et il finit par se rendre épuisé le 4
septembre 1886. Il ne restait plus que 16 guerriers, 12 femmes et 9 enfants.
Il fut envoyé avec 450 apaches en Floride dans les forts de Marion et de
Pickens.
En 1894 il est transféré avec le groupe de Cheyenne
chiricahuas à Fort Sill en oklahoma.
Il mourut en 1909 comme prisonnier de guerre sans jamais avoir pu retrouver sa
liberté et sa terre.
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SITTING BULL
Sitting Bull né en 1831 dans la région
de grand river appelé maintenant DAKOTA DU SUD. Il était un homme médecin, un sage et surtout un grand guerrier chef de la tribu des Sioux Hunkpapas Lakota..
Il est le personnage de l’histoire de la persécution des amérindiens dont le souvenir reste vif dans l'esprit de nos
contemporains.
Il ressentit très tôt l’invasion des terres indiennes par les colons américains. Déjà lorsqu’il était jeune garçon il
faisait preuve de charisme.
Il passa entièrement sa vie à essayer de trouver un terrain d’entente avec les Blancs et le gouvernement Américain.
Rares sont les chefs amérindiens qui déployèrent tant d’énergie à la paix. Mais quand il dut livrer bataille, il le fit avec férocité.
A l’age de 14 ans à peine, il fit preuve d’une grande bravoure en
« comptant des coups » (toucher un ennemi armé à son insu) lors d’une bataille contre les indiens Crows. Son père appelé Sitting Bull, lui offre un bouclier sacré et son
propre nom.
En 1863 Il rejoignit les résistants amérindiens suite aux massacres
de chasseurs hunkpapa par des colons.
En 1867 il s’allia avec Crazy Horse et Gall afin de protéger les
droits des tribus, surtout après la signature du traité de
Fort Laramie en 1868.
En 1876 Crazy Horse et Sitting Bull attaquèrent ensemble le général
CUSTER à Little Bighorn, qui venait pour protéger les colons chercheurs d’or avec ses troupes.Custer y perdit la vie.
Cette attaque américaine violait clairement les termes du traité. Malheureusement Sitting Bull dut quand même s’enfuir
au Canada pour éviter les représailles.
Au mois de mai 1877, Sitting Bull et la majorité de sa tribu
franchirent la frontière canadienne le long de la riviere Frenchman entre les villages de val marie et la région qui est aujourd’hui Mankota.
Sitting bull fut un homme plein de bon sens; un homme qui respectait les règlements.
Avant de partir pour le Canada, il prévint le commissaire de la gendarmerie royale à Cypress Hills à deux cents
milles de son arrivée et demanda une entrevue.
Irvine, deux officiers et quelques agents se rendirent à Wood Mountain où il rencontra ce grand chef
indien.
Sitting Bull présenta une médaille argentée aux autorités et proclama:
« Mon grand-père reçut cette médaille en reconnaissance de
s’être battu pour George III pendant la révolution. Maintenant, dans ce temps périlleux, je conduis mon peuple ici pour réclamer un sanctuaire pour mon
grand-père »
Irvine l’avertit qu’il était bienvenu au Canada, mais que comme tout autre citoyen canadien, lui et sa tribu
devraient répondre aux autorités policières s’ils ne respectaient pas les lois de sa Majesté.
Dès son premier jour au Canada, Sitting Bull semble avoir été attiré par Légaré (marchand canadien) et lui a fait
confiance. Le chef Sioux désirait notamment, selon le major Walsh, obéir strictement la loi canadienne et ne se comportait jamais sans l'avis du marchand canadien.
Au cours des semaines et des mois, le bien être des Sioux ainsi que celui des Indiens et des Métis canadiens
se détériora car le nombre de bisons diminuait et la nourriture se faisait rare.
Missionnaires et officiers de l'armée américaine offrirent à Sitting Bull au nom du gouvernement américain le pardon
s'il retournait aux États-Unis.
Tenace, Sitting Bull refusa malgré le départ de plusieurs groupes de Sioux du Canada vers les États-Unis
en 1879.
Sitting Bull fit tout ce qu'il put afin que ses Indiens puissent être reconnus comme Canadiens et se faire allouer
des réserves.
Malheureusement, la conjoncture fit en sorte que le gouvernement refusa d'allouer un terrain sur une réserve à la
tribu de Sitting Bull. Ils se verront donc simplement accorder un sanctuaire.
Au début de l'automne de 1881, Sitting Bull, accompagné de
quelques guerriers, se rendit au poste de la Baie d'Hudson à Fort Qu'Appelle où se trouvait l'agent indien, Colonel Allen MacDonald afin de se procurer de la
nourriture.
L'agent indien, les avait informés qu'il n'avait pas assez de nourriture à distribuer à la tribu de Sittiing
Bull.
Ils repartirent donc bredouilles vers Wood Mountain. Sur le chemin en direction de Wood mountain sitting bull appris
que le père Hugonard directeur de la mission oblate dans la vallée de qu’Appelle avait commandé de la farine.
Alors Sitting Bull décida de partir à la rencontre du père Hugonard afin d’obtenir un peu de cette farine. Après
négociations, le père et les guerriers ont décidé d’échanger quelques outils pour de la farine.
Après un hiver particulièrement rude en 1881, Sitting Bull et ceux qui étaient toujours avec lui se rendirent finalement à l’armée américaine au Fort Buford, où ils embarquèrent sur des bateaux à
vapeur.
Avant son départ il remit son fusil à son fils et lui conseilla d’apprendre à vivre avec les blancs en se souvenant
que de son père fut le dernier Sioux à rendre son arme.
Il fut emprisonné pendant 2 ans, avant d’être envoyé à la réserve Standing Rock.
En 1885, il fut relâché et il accompagna alors la troupe de
Buffalo Bill pour des tournées à travers l’Europe
Peu de temps après son installation dans la réserve Great Sioux, il est initié au nouveau mouvement spirituel en
vogue au sein des première Nations, la danse des esprits (cérémonie que les chamans avait mis en place en promettant que cela permettrait de débarrasser la terre des personnes
blanches et reconstruirait le mode de vie des Indiens).
Les autorités américaines se sentent menacées par ce mouvement, craignant qu’il ne mène à une révolte. Présumant
que Sitting Bull en est le chef spirituel, les autorités envoient la police indienne pour l’arrêter.
Sitting Bull résista mais la lutte fut courte et malheureusement au terme de cette lutte le grand guerrier et son
jeune fils furent tués.
Ils moururent le 15 décembre 1890.
Les circonstances exactes de la mort de Sitting Bull sont troubles, toujours est-il qu'un grand espoir pour
le peuple amérindien est mort avec lui.
Quelques jours après sa mort, le 28 décembre 1890, plusieurs hommes, femmes
et enfants Sioux périrent aux mains des soldats américains durant la bataille du Wounded Knee.
L'armée américaine avait enfin vengé la mort du général Custer et de son régiment.
La dépouille de sitting bull fut enterrée au fort Yates au Dakota du nord.
En 1953 ses restes on été déplacés à Mobrige dans le Dakota du sud où une
stèle de granit marque sa tombe.
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